Comment bien choisir sa montre militaire?


« Être à l’heure c’est déjà être en retard ! »  Dixit l’Infanterie !

A l’heure actuelle (sans jeu de mot) choisir une montre tactique peut rapidement devenir un vrai « casse tête » tellement les propositions sont nombreuses et forcément alléchantes au vu de toutes les qualités et autres caractéristiques mises en avant par les marques. Vous trouverez un sélection de montres tactiques sur le site Tac Store

Dans cet article l’équipe passe en revue, pour vous, les points essentiels à prendre en compte avant d’arrêter son choix sur tel ou tel  modèle.

I/ Montre analogique ou montre digitale ?

Au delà des habitudes, des modes et des choix purement esthétiques il faut garder à l’esprit qu’une montre à aiguille peut se transformer en boussole !

Comment ?

Voici :

Bien que ce ne soit pas le moyen le plus précis de trouver le nord en raison notamment des changements heure d’été/heure d’hiver/heure solaire, cela peut au moins aider à donner un cap général, à condition de ne pas oublier de régler sa montre à l’heure solaire universelle.

Positionnez votre montre à plat dans la paume de votre main, et dirigez l’aiguille des heures vers le soleil.

Ensuite, tracez une ligne imaginaire à mi-chemin entre l’aiguille des heures et le repère de 12 heures. Si, par exemple, il est environ 5 heures, alors cette ligne doit se situer entre 2 et 3 d’un côté de la montre et 8 et 9 de l’autre côté.

Cette ligne imaginaire vous donne votre ligne nord-sud : le sud étant représenté par le côté dirigé vers le soleil. Naturellement, le nord est donc le point de la ligne imaginaire dans la direction opposée au soleil.

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Mais il faut aussi garder en mémoire que l’affichage d’une montre digitale, surtout si il est largement dimensionné, permettra une lecture rapide et aisée quelque soit les conditions environnantes.

II/ Taille du cadran ?

Un cadran doit autoriser une lecture rapide des informations quelles que soient les conditions de luminosité, les conditions de fatigue, les conditions de stress.

Foule de données regroupées sur une surface trop petite peuvent devenir difficilement voir carrément inexploitables.

Si un cadrant type « avion de chasse » peut paraître valorisant il ne sera pas pour autant synonyme d’efficacité.

III/ Éclairage

Fini le temps des aiguilles au Tritium qui restaient luminescentes en permanence !

Si l’éclairage des montres digitales n’est « de facto » pas un soucis celui des montres analogiques peut poser problème.

Les nouvelles normes font qu’un écran devra, pour certains modèles, être « flashé » pour que les informations (aiguilles et cadrans) deviennent visibles et donc lisibles.

En opération une telle obligation peut se révéler contraire au besoin de discrétion.

Pour les opérateurs évoluant en GVN un éclairage compatible est indispensable, à vérifier impérativement !

IV/ Choix des matériaux ?

Les boîtiers en résine ont largement supplantés les boîtiers en acier d’antan. Permettant ainsi un gain appréciable en poids.

A noter toutefois que l’acier reste présent pour des montres ultra spécialisées comme celles destinées à la plongée.

Le « nec plus ultra » reste actuellement les fabrications en Titane. Beaucoup plus léger que l’acier il n’en est pas moins plus résistant !

Concernant le bracelet il faut privilégier les matières imputrescibles surtout si l’on doit séjourner dans des environnements marins ou à fort taux d’humidité.

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De même un bracelet large aura, à la longue, moins tendance à « cisailler » le poignée.

 V/ Options embarquées

En opération il peut être utile de disposer, en moyens principaux ou en moyens secondaires suivant le niveau de son équipement de base, des aides suivantes :

. Une boussole : histoire de ne « pas perdre le Nord »

. Un baromètre : il est toujours appréciable d’anticiper la météo à venir. En connaître les paramètres futurs va permettre de choisir l’itinéraire le mieux adapté, le moyens de locomotion à prioriser, l’équipement vestimentaire le plus efficace pour faire face+ aux éléments, le type de ration à emporter…etc…

. Un GPS : notamment si l’on doit évoluer dans des compartiments terrain qui ne permettent pas de faire un point de station à l’aide de points terrains caractéristiques

VI/ Pour rappel :

Avant tout départ et suivant le théâtre des opérations de destination, un entretien « préventif » peut s’avérer fort judicieux : Un remplacement de l’alimentation et des joints d’étanchéité peut être salvateur !

Fort de nos expériences personnelles et des retours terrain que nous collectons en permanence,  nous avons arrêté notre choix sur une référence mondialement connue et ce depuis des décennies : la « G-SHOCK » de chez CASIO.

La résistance, la finition impeccable, les options proposées en font des équipements de tout premier ordre.

La réputation des « G-SHOCK » a fait (plusieurs fois) le tour du monde.